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IAN WALKER SKIPPER D’ABU DHABI OCEAN RACING, GRAND VAINQUEUR DE LA VOLVO OCEAN RACE 2014-15

IAN WALKER SKIPPER D’ABU DHABI OCEAN RACING, GRAND VAINQUEUR DE LA VOLVO OCEAN RACE 2014-15

Volvo Ocean Race 2014-15 / Abu Dhabi Racing

Ian Walker et son équipage sont arrivés 5ème de cette étape et remportent magistralement la douzième édition de la Volvo Ocean Race. 

 

Le skipper britannique de 45 ans menait cette année sa troisième campagne pour la Volvo Ocean Race après avoir été skipper de Green Dragon en 2008-09 (5ème) puis d’Abu Dhabi Ocean Racing (5ème) lors de la dernière édition en 2011-12. En plus de cette maitrise de la course au large, Walker cumule aussi l’expertise olympique. Il a remporté deux médailles d’argent. L’une à Sydney en Star en 2000 avec Mark Covell, l’autre quelques années plus tôt en 1996 à Atlanta en 470 avec John Merricks.

 

Pour cette édition, Walker avait choisi de garder autour de lui ses fidèles équipiers comme l’irlandais Justin Slattery avec lequel il a fait toutes ses Volvo Ocean Race mais aussi Simon Fisher, son navigateur lui aussi déjà membre d’Abu Dhabi Ocean Racing en 2011. D’autres marins avec une énorme expérience de la Volvo sont venus compléter cette équipe. A eux tous, ils comptent 21 participations à la course ! L’équipage d’Azzam (détermination en arabe) est l’un des plus cosmopolites de cette édition avec sept nationalités à bord. Les hommes d’Abu Dhabi Ocean Racing ont fait preuve d’une incroyable régularité en remportant deux étapes (au Cap puis à Itajai) et en terminant à cinq reprises à la deuxième ou troisième place. Le vainqueur de l’édition 2011-12, le Français Franck Cammas saluait il y a quelques jours la préparation de Walker qui affichait très clairement, dès le départ d’Alicante, sa volonté de ne pas laisser échapper cette fois la première marche du podium. « C’est celui qui a préparé le mieux son affaire cette fois-ci en commençant très tôt et en assurant une continuité avec sa campagne précédente. Il n’est pas tombé dans les pièges. Il a été très constant même s’il n’a pas gagné beaucoup d’étapes. Sur la Volvo, il ne faut pas forcément gagner beaucoup, il faut réussir à être régulier sur l’eau. Ne pas avoir de gros problèmes.Ca a été son cas. Rien à dire, il a rendu une copie très propre ! » analysait Cammas.

 

Pour Walker, cette victoire est celle de l’expérience et de l’investissement de toute une équipe. « Le sentiment dominant à l’heure actuelle est un grand soulagement. Un soulagement de savoir que toutes les petites décisions qui m’ont empêché de dormir ces deux dernières années n’ont plus d’importance. Un soulagement de voir que tous les membres du team vont être récompensés pour leur implication et leur immense travail. Et par-dessus tout, un soulagement de savoir que tous les sacrifices que nous avons du faire par rapport à nos familles n’ont pas été vains. Mes filles peuvent être fières de leur papa et Abu Dhabi peut être fier de la victoire de leurs équipes. J'étais confiant au départ d'Alicante mais je sais aussi qu'il y a tant de façons de perdre cette course ! Pour cette édition, la concurrence était particulièrement relevée. Nous avons eu de superbes bagarres. Je veux remercier mes adversaires. C'est incroyable de remporter cette Volvo. Remporter une médaille aux Jeux Olympiques est très particulier mais là, c'est différent. C'est un projet tellement long et puis, c'est une victoire d'équipe. C'est un grand jour ! » a expliqué le skipper visiblement ému sur le ponton de Göteborg. 

Walker inscrit son nom au prestigieux palmarès de la Volvo Ocean Race aux côtés de Torben Grael (vainqueur en 2008-09), Mike Sanderson (vainqueur en 2005-06), John Kostecki (vainqueur en 2001-02), Paul Cayard (vainqueur en 1997-98), ou Grant Dalton (vainqueur en 1993-94). Mais Walker aura toujours cette singularité d’avoir été le premier britannique à remporter la Volvo Ocean Race et d’être le vainqueur d’une course passée cette année en monotype. 

 

Equipage d’Abu Dhabi Ocean Racing : 

Ian Walker (GBR), skipper

Adil Khalid (UAE)

Daryl Wisland (NZL)

Justin Slattery (IRL)

Luke Parkinson (AUS)

Phil Harmer (AUS)

Roberto Bermudez de Castro (ESP)

Simon Fisher (GBR)

Alex Higby (GBR)

Louis Sinclair (Antigua and Barbuda)

Matt Knighton (reporter embarqué)

 

Le podium pour Dongfeng Race Team

Quelle incroyable bataille pour Dongfeng Race Team !

 

Jusqu’au bout, jusqu’à l’entrée dans le fleuve Göta älu devant Göteborg, l’équipage sino-français s’est battu comme un beau diable face à Team Brunel et MAPFRE pour garder sa troisième place du général. Au final, il ne termine que 4ème en Suède, moins de trois minutes derrière MAPFRE mais reste sur le podium (3ème) de cette édition exceptionnelle de la Volvo Ocean Race.

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Cette troisième place a une valeur inestimable pour l’équipage sur lequel personne n’osait parier au départ d’Alicante. Charles Caudrelier prenait pour la première fois le poste de skipper d’une équipe pour un tour du monde. Et l’équipage devait en prime intégrer des marins chinois qui pour la plupart n’avaient jamais dormi une nuit à bord quelques semaines avant le coup d’envoi.

 

Après neuf mois d’une course intense, après un démâtage et après deux victoires d’étapes (l’une à Sanya, l’autre à Newport), les hommes de Dongfeng ont finalement gagné l’admiration de tous y compris celle de leurs adversaires.

Leur parcours sur ce tour du monde n’est pas un sans faute mais Caudrelier a montré une capacité incroyable à fédérer et à garder la tête haute malgré les épreuves notamment la casse du mât dans la cinquième étape, peu avant le Cap Horn.

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Epaulé par Pascal Bidégorry à la navigation, le Français (vainqueur de la solitaire du Figaro en 2004 et vainqueur de l’édition précédente de la Volvo Ocean Race avec Groupama) a touché du doigt à plusieurs reprises le haut du tableau. Rappelons qu’à l’issue des quatre premières étapes, Dongfeng Race Team était deuxième du classement général à égalité de points avec Abu Dhabi Ocean Racing !

 

Les hommes de Caudrelier commençaient à rêver en grand de ce tour du monde mais le démâtage puis une contre performance à Lorient (7ème) ont mis à terre les ambitions de l’équipe. Mais avec cette troisième place derrière Ian Walker et ses trois campagnes et derrière Bouwe Bekking et ses sept campagnes, l’équipage sino-français n’a décidément pas à rougir de ce podium !

  

Charles Caudrelier est fier du travail accompli par son équipage durant ces neuf mois de course.

« Je suis content d’avoir été jusqu’au bout »

 

« Ca a été très difficile pour nous d’imaginer quitter le podium. On était stressé, particulièrement moi. On a bien navigué, on a gardé cette place. Nous sommes très contents et très fiers.

 

Pour être honnête, je ne savais pas si je pouvais réellement tenir ce rôle, donc je suis content de l’avoir fait, d’avoir été jusqu’au bout. Je suis satisfait aussi d’avoir réussi à garder une bonne cohésion dans l’équipe, d’avoir maintenu le bon esprit même avec les Chinois. On les a aidés, ils ont beaucoup appris. Nous sommes tous des marins maintenant. Je suis fier de ça. Un an et six mois plus tôt, ils n’avaient jamais navigué au large. La meilleure chose que l’on ait faire, c’est de gagner en Chine. Tout le monde en a parlé. Tous les jeunes chinois qui veulent faire comme Léo, Black ou Horace, ca va les inspirer. J’espère vraiment dans quelques années voir un Chinois assis ici à ma place.

 

J’ai fait six solitaire du figaro et souvent tu finis comme ça, comme aujourd’hui dans les derniers bords. C’est toujours difficile de perdre ou gagner une place dans ces conditions un peu perturbées. Quand tu fais une erreur, tu l’acceptes comme à Lisbonne mais là, c’est plus difficile à accepter, donc j’étais un peu déçu au ponton. On fait de la course au large, pas de l’inshore ou les jeux olympiques. Gagner le premier in shore et gagner aussi en Chine. Et puis gagner à Newport après le démâtage. Ce sont des moments marquants. Et le Cap Horn qui du coup a été une réelle aventure pour nous. »

 

Les mots des skippers

 

Meilleurs moments, préparation, batailles intenses, la Volvo Ocean Race décrite par ses acteurs

 

Ian Walker, skipper d’Abu Dhabi Ocean Racing, vainqueur de la Volvo Ocean Race :

« Gagner la Volvo Ocean race. C’est un sentiment incroyable après tant de travail. Depuis ma première Vovlo, cela a été une longue route. Beaucoup de gens m’ont aidé. Nous sommes vraiment contents. C’est fabuleux de voir tous ces sourires à l’arrivée. J’ai hâte de retrouver ma famille. Mes enfants attendent que je rentre, je veux passer mon été avec eux. La meilleure chose que l’on pouvait faire pour promouvoir la voile notamment à Abu Dhabi, c’est de gagner cette course. Je prends l’avion dimanche pour aller à Abu Dhabi et partager cette victoire là bas.

Sur cette édition, j’ai perdu le peu de cheveux qu’il me reste. Lors de la Volvo précédente, la météo avait un peu dicté sa loi. Nous avions eu des conditions de vent plus soutenu. Cette fois, c’était totalement différent.
On n’a pas eu de grosses conditions. Jamais plus de 30 nœuds de vent. Globalement, ca a été léger mais aussi beaucoup plus stressant. Le fait de naviguer bord à bord augmente beaucoup la tension. Tout est important avec la monotypie, le moindre point compte. Mon moment le plus marquant ? Le passage du Cap Horn a été important. On se battait pour la tête avec Alvimedica. C’était un moment spécial. »

 

Charlie Enright, skipper de Team Alvimedica :

« C’est une superbe façon de finir la course. Etre devant nous a beaucoup aidés. On a réussi à creuser au début puis il y a eu une compression de la flotte. Finir comme ça, c’est génial. On a l’impression d’avoir accompli quelque chose de bien, on va se relâcher un peu ces deux prochains jours mais on va se battre pour la course In-port. Nous voulons continuer à naviguer, c’est notre passion. On a tellement appris lors de chacune de ces étapes ! »

 

Iker Martinez, skipper de MAPFRE :

« Team Alvimedica a gagné la dernière étape, ils vont partir avec un petit capital confiance sur la course In-Port. On verra, on va se battre et faire une belle course. On va essayer de terminer 4ème.

On a beaucoup appris depuis le départ. On n’a pas eu assez de temps pour connaitre le bateau, pour s’apprivoiser dans l’équipage. On a manqué de temps d’entrainement. On est content aujourd’hui car on se sent beaucoup plus à l’aise. Il y a eu un gros boulot dans l’équipe. Mais on a couru après le temps en permanence. Pour moi, ça été très différent de la dernière édition.

Je souhaitais avoir Xabi avec moi. Il ne voulait pas avoir autant de responsabilité mais finalement il a accepté. Je savais qu’il ferait bien les choses, il l’a prouvé. Je voulais vraiment l’avoir à mes côtés.

Demain, je vais naviguer au Danemark en Nacra pour préparer le championnat du monde. Tu apprends tous les jours. Chaque jour, tu peux devenir un meilleur marin. L’important c’est d’avoir un bon niveau dans tous ce que tu fais. Le meilleur moment pour l’équipage a été l’arrivée en Nouvelle Zélande. Je n’étais pas à bord mais cette victoire a été incroyable pour nous. »

 

Bouwe Bekking, skipper de Team Brunel:

« C’était incroyable ce retour à la maison à La Haye. Sur cette dernière étape, on a eu envie de donner notre meilleur pour tous ces gens qui nous soutiennent. Merci à Knut. Sans la monotypie, notre équipe ne serait probablement pas là. J’adore cette course et celle-ci a été tellement intense. Ca été une grande expérience. J’aime toujours ma première Volvo, mais celle-ci a été différente.

Evidemment quand tu prends le départ, tu veux gagner. Mais tu peux trouver des équipages plus forts sur ta route. Pour autant, nous sommes contents de notre deuxième place. Pour nous, le meilleur moment a évidemment été le pit stop à La Haye.»

 

Chris Nicholson, skipper de Team Vestas Wind :

« On ne dira jamais assez merci à tout le monde pour nous avoir permis d’être ici. C’est hyper frustrant bien sûr de regarder ce que font les autres sur l’écran. C’est l’une des courses les plus dures que l’on puisse faire. Tu dois t’adapter en permanence. La deuxième place de Lisbonne à Lorient a été un grand moment. »

 

Sam Davies, skipper de Team SCA :

« SCA est suédois et nous avait promis une grande arrivée ici. C’était incroyable cette entrée dans la rivière avec tout ce rose partout. On a montré à tout le monde ce que l‘on savait faire. Nous avons fait du mieux que l’on pouvait, toujours dans un esprit de compétition. C’était la chose la plus importante pour nous. On a toutes regardé ce qu’avaient fait les filles avant nous. Elles nous ont montré le chemin et on espère que cela va perdurer. On voulait apprendre et être fières de ce qu’on avait pu accomplir.

Quand tu es sur l’eau, ca ne change rien d’être une femme. Tu as juste des adversaires. Ca faisait longtemps que des femmes n’avaient pas fait la course. On a réussi à faire aller le bateau plus vite sur la fin. La question d’être une femme est plus importante à terre qu’en mer. Le bateau est monotype donc on ne peut rien changer. Je ne vois pas de différence, juste que nous sommes plus nombreuses à bord par rapport aux garçons pour des raisons évidentes de physique. C’est juste incroyable d’avoir pris part à cette course. C’est une garde opportunité.

Naviguer autour du monde, passer le Cap Horn, tout le monde n’a pas la chance de vivre de telles aventures ! On a navigué six jours par semaine pendant des mois. On vient de loin. Nos meilleurs moments : gagner à Lorient, passer le Cap Horn et revenir ici dans le port d’attache du bateau. »

 

 

Classement de la 9e étape Lorient - Göteborg: 

1. Alvimedica (USA-TUR/Charlie Enright) 

2. Brunel (NED/Bouwe Bekking) 

3. Mapfre (ESP/Iker Martinez) 

4. Dongfeng (CHN/Charles Caudrelier) 

5. Azzam (EAU/Ian Walker) 

6. Vestas Wind (DEN/Chris Nicholson) 

7. SCA (SWE/Samantha Davies) 

 

Classement général de la Volvo Ocean Race 2014-2015 : 

1. Azzam (EAU/Ian Walker) 24 points 

2. Brunel (NED/Bouwe Bekking) 29 pts 

3. Dongfeng (CHN/Charles Caudrelier) 33 

4. Alvimedica (USA-TUR/Charlie Enright) 34 

5. Mapfre (ESP/Iker Martinez) 34 (ex-aequo) 

6. SCA (SWE/Samantha Davies) 51 

7. Vestas Wind (DEN/Chris Nicholson) 60 

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